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Confessions d'une femme brisée
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Confessions d'une femme brisée
14 février 2016

Saine sauve et heureuse.

sauvée

J'étais en sécurité. Je me sentais en sécurité.

Un peu bouleversée, il avait les mots pour me réconforter. Ce n'était pas de ma faute me répétait-il. Je me le répétais a mon tour, mais ça n'avait pas la même saveur. Je suis restée chez lui 1semaine. Ma mère n'a jamais été au courant. Pendant 1 an, j'ai fait les allés-retours Bretagne/Avignon minimum une fois par mois. J'étais tombée amoureuse de mon sauveur, et c'était réciproque. Pendant ces 12 mois, pour nous préserver, il m'a demandé de garder notre relation secrète aux yeux de ces enfants, sa famille et des personnes avec qui nous jouions. Même si j'avais envie de le crier au monde entier, j'ai accepté. J'ai trouvé ça héroïque, protecteur et prévenant. Ça reflétait sa personnalité... Au bout de 6 mois de relation a distance, avec des visites fréquentes, il a commencé à me demander de vivre avec lui.. Là-bas, loin de ma famille, de mes amis, de mes racines. J'ai refusé j'étais pas prête. Il y avait l'envie d'aventure. De vie a deux. De révéler notre relation au monde entier. Une renaissance. Ma naissance. Mais ce n'était pas le moment.

 

6 mois plus tard...

Alors que ma vie est plus que chaotique, entre beuveries et mauvaises rencontres. Une fois dehors, je ne me sentais pas en sécurité. Je buvais beaucoup trop, j'étais jeune. Mes cuites du samedi soir frôlait le coma. Les "amis" que j'avais frôlaient l'indéscence, ça puait l'hypocrisie, j'avais tellement le nez dedans que je le sentais pas. Alors je sortais, je buvais, je me battais. C'était mon traintrain du week-end. J'avais la haine, mais pas les couilles pour m'extirper de cette merde

Jusqu'à ce 2 Février. Le jour ou il ne s'est pas arrêté.

J'avais eu un déclic, suite a une bonne rencontre. Je sortais moins, mais j'avais des ennuies avec mes précédentes relations "amicales". Alors que j'allais rejoindre cette bonne rencontre. J'étais contente, la musique a fond, je roulais a 80 sur une route limitée a 70. Il faisait nuit, il était 21h. Succession de virages au milieu d'une forêt. Je me suis sentie, comme une biche prise dans des phares. J'entendais plus la musique, j'ai voulu l'éviter. Il roulait beaucoup trop vite. Beaucoup plus vite que moi. Dans ma voie de circulation. Coup de volant a droite, merde un ravin. Coup de volant a gauche, il m'avait dépassé. J'ai chassé des roues arrières et je suis venue percuter le talus. Ma ceinture s'est détachée et mes airbags pas déclenchés. Je me suis retenue a la force de mes bras pour éviter de traverser le pare-brise et de m'écraser contre le poteau électrique. Je n'ai pas vu ma vie défiler, mais j'ai eu une pensée pour chaque personne que j'aimais profondément. J'ai eu énormement de chance, une bonne étoile. Je m'en suis tirée avec une entorse des cervicales. Alors que j'aurais du mourir. Certaines personnes penseront que c'est le Karma. Je vous avoue que j'y ai pensé. Je l'ai pris comme une indication me disant que je me trompais de chemin. Alors j'ai changé de chemin....

 

J'ai déménagé même pas 1 mois plus tard a Avignon. Chez lui. 2 semaines après je signais mon CDI. J'étais heureuse. Enfin la vie me souriait. J'avais un homme que j'aimais et dont l'amour était réciproque. Des enfants qui n'étaient pas les miens, qui m'avaient acceptées tout de suite comme une des leur et qui m'aimaient, autant que je les aimais. Un travail que j'aimais énormément, et des collègues de travail extraordinaire. Mes patrons l'étaient aussi. Quelques mois plus tard, j'ai fait un crédit pour me racheter une voiture. C'était l'été, il y avait du soleil, et j'étais vivante, heureuse

Ma renaissance. Ma naissance, enfin.

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G
Eeeeeeeeeennnnnnnncccccccccooooooooooorrrrrrrrreeeeeeeeeeeee !!!!
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